Atina, carrefour d’histoires et d’imaginaires riches et divers.
C’est une des cinq cités antiques dont le mythe de fondation fait intervenir le Dieu Saturne et les Cyclopes.
C’est la force de ces derniers qui a permis de déplacer les énormes blocs de pierre nécessaires à la construction des puissantes murailles qui les délimitaient. Ces cinq cités répondent à l’appel de la première lettre de l’alphabet : – Alatri, Anagni, Arpino, Atina et Ferentino anciennement Antino.
Ce récit qui remonte à la nuit des temps traverse toute la Rome antique. Il précède l’histoire plus méconnue, celle du peuple Volsque, alors présent à Atina, qui se fédéra dans la valeureuse Ligue des Samnites pour s’opposer sans succès à la conquête romaine. Cette conquête qui fit d’Atina une cité prospère.
Ce mouvement qui fait alterner défaite d’un peuple et puissance d’une civilisation, nourrit encore de nos jours la représentation que cette commune du sud de l’Italie entretient avec la capitale. Au cours des siècles, Atina a appartenu aux comtés et royaumes qui ont fédéré l’Italie du Sud puis, fait partie brièvement du domaine de l’abbaye du Monte Cassino. Aujourd’hui Atina est une commune du Latium avec Rome comme capitale régionale mais son dialecte s’apparente à la langue napolitaine.
Carrefour d’histoires et d’imaginaires, c’est une matrice féconde pour la recherche historique et la création artistique !
La musique, la littérature, la peinture et la culture y trouve un terreau favorable. Samuele Pagano (1883-1964), auteur de symphonies, musique de chambre, marches…dirigea des concerts à l’international. Il participa à la diffusion de la culture musicale que la fanfare d’Atina prolonge. Cet attrait pour la musique a sans doute inspiré les fondateurs du festival international de Jazz qui s’y tient chaque année l’été.
Façonnés par cette histoire, les habitants d’Atina prennent des initiatives de valeur en matière culturelle : festival international de jazz, opéra en plein air, participation au festival des histoires (festival delle storie), plasticiens en résidence d’été qui créent sur place et transmettent leur attrait pour l’art … On y trouve aussi des sculpteurs et peintres dont la renommée dépasse parfois les frontières de l’Italie.
C’est tout cela que nous vous invitons à découvrir.
MUSIQUE
- ATINA JAZZ FESTIVAL
- OPERA
LITTERATURE
- TALES FESTIVAL
Atina a obtenu la qualification de « Ville qui lit » pour la période de deux années (2020-2021).
La prestigieuse reconnaissance a été attribuée par le ministère du Patrimoine et des Activités culturelles et du Tourisme, en accord avec l'Anci, pour promouvoir des politiques de valorisation de la lecture comme principal outil de développement culturel et civil d'une communauté.
A Atina, l'amour des livres commence à l'école grâce à des professeurs passionnés et se poursuit dans la riche bibliothèque municipale qui abrite aujourd'hui plus de 23 000 volumes, dont des textes en braille et pour les malvoyants.
A travers la qualification de « Ville qui lit », Atina soutient la croissance socioculturelle des communautés urbaines à travers la diffusion de la lecture en tant que valeur reconnue et partagée, une valeur capable d'influencer positivement la qualité de vie individuelle et collective.
Cette reconnaissance valorise l'administration communale d'Atina qui s'engage à mener en permanence des politiques publiques de promotion de la lecture sur son territoire.
La bibliothèque municipale est la destination de nombreux passionnés et érudits notamment d'histoire locale : elle détient des textes indispensables pour ceux qui, par étude, travail ou passion, recherchent des nouvelles et des sources pour leurs livres.
HISTOIRE
SCULPTURE
- A SCULPTURE FOR ATINA
- ARTISTS IN SUMMER RESIDENCE
STREET ART
«Atina, mère de nombreux hommes illustres, à tel point qu'aucune ville d'Italie ne peut être dite plus riche. »
Cette citation de Cicéron, vieille de 2.000 ans, a traversé le temps pour nous rappeler que la région foisonne aussi
d'artisans, de créateurs célèbres et d’artistes en tout genre.
Armés de bombes de peinture et d’idées plein la tête un jeune artiste, originaire d’Atina, au nom de
Oniro Onorio s’attaque à de vieux murs extérieurs pour les transformer en œuvres d’art et embellir l’environnement urbain.
Ce garçon inspirant et discret exprime son art contemporain à la demande ou à l’instinct.
Il nous invite à contempler du Street Art et non un simple graffiti.
Le Street Art est un mouvement d’expression aux techniques affinées.
Magritte des temps modernes, ses réalisations sont un signal fort pour une jeunesse parfois en manque d’imagination
dans une région au taux d’emploi très faible.
AUTRE STREET ART
